Les responsables de la société de transformation de noix de cajou, OLAM, ont apporté, hier mardi 25 septembre 2012, des précisions, lors d’un point de presse dans leurs locaux, relativement au mouvement de grève des travailleurs dans la matinée du lundi 24 septembre, devant l’usine et au siège de l`Union générale des travailleurs de Côte d`Ivoire (UGTCI) de Bouaké. A en croire Komien Béranger, directeur des ressources humaines à OLAM Bouaké et Pokou Pascal, DRH du groupe OLAM, ces travailleurs ne sont pas des employés directs de la société. Ils ont été recrutés par des prestataires avec qui la société a passé des contrats. Ce sont ces prestataires qui ont à charge toutes les questions liées à leurs conditions de travail et traitement salarial. Toutefois, ils ont tenu à faire savoir que la société a été saisie de la situation. C’est pourquoi elle a voulu, après s’être imprégnée des revendications qu’ont posées les employés des prestataires, interpeller ces derniers. Sur une douzaine de points évoqués, 11 ont été satisfaits. Seule la question de la revalorisation de la grille salariale demeure encore en étude avec leurs prestataires. « Lorsque nous avons été saisis par le préfet de région pour les négociations, les employés ont affirmé ne pas avoir de problèmes avec OLAM et que ce sont les prestataires qui leur causaient d`énormes difficultés », ont indiqué les responsables du groupe OLAM. La société a fait savoir qu’un délai a été donné aux prestataires que sont LPS, ABI et INTRA SUD pour se conformer à leurs engagements vis-à-vis de leurs employés, pour ne pas mettre à mal le fonctionnement de l`usine. Les travailleurs de ces prestataires avaient manifesté le lundi 24 septembre 2012 pour revendiquer de meilleures conditions de travail et une revalorisation de leurs salaires, au siège de l`Union générale des travailleurs de Cote d`Ivoire (UGTCI) de Bouake.
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